mercredi 24 juin 2009

Les institutions de la FEA

Le Président de la FEA

La Constitution prévoit à son article 6 que « Le Président de la FEA nomme le Vice-Président et met fin à ses fonctions. Sur la proposition du Vice-Président, il nomme les Secrétaires des Départements et met fin à leurs fonctions. »

La présidence de la FEA est la clef de voûte de l’édifice. La personne élue concentre tellement de pouvoirs que les élections sont souvent passionnées. De nombreux activistes dénoncent régulièrement le manque d’équilibre démocratique et stigmatisent la fonction de Président. Pour toute réponse, on retiendra la formule devenue célèbre de Michael Carson, premier Président de la FEA : « La fin justifie les moyens, surtout quand la fin, c'est nous. »

Le Parlement


Traditionnellement, le Parlement est un contre-pouvoir vis-à-vis de l’Exécutif. Pas dans la FEA. Elle symbolise assez bien l’influence de la population sur le pouvoir politique : elle existe à titre consultatif. Le seul moment où l’électeur a un réel pouvoir, c’est lors de l’élection du Président de la FEA, tous les sept ans. Le Parlement vote les lois, mais celles-ci sont soumises au Président qui a toute autorité pour ne pas les promulguer. Au fil des ans, les parlementaires apparaissent comme des personnes récompensées pour leur carrière à qui on offre une retraite paisible. Le Parlement se situe à Washington.

La Cour Suprême

Tout comme le Parlement, la Cour Suprême a un rôle symbolique dans le fonctionnement des institutions. Certes, elle assure le bon fonctionnement de la justice dans la FEA, mais elle n’a aucune prise sur le pouvoir exécutif. De plus, les membres de cette Cour sont nommés par le Président de la FEA. Ce pouvoir de nomination avait été sévèrement critiqué par l’Union européenne lors des pourparlers du Traité de New York. Toutefois, les Européens se sont rangés du côté américain lorsqu’ils ont eu l’assurance d’occuper 3 sièges sur les 5. La Cour Suprême se situe à Strasbourg.

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